Wenesday, September 19th

Aujourd’hui c’est comme hier mais en sens inverse. On fait de la moto le matin et on rentre l’après midi sur Laguna Niguel. Ce matin, ça me paraît plus facile, sûrement parce que je prends un peu d’assurance et qu’il fait jour. La poussière est toujours là et la fraîcheur aussi. En fait, quand on roule à plat ça va pas trop mal mais pendant les montées, le froid revient et on grimpe pas mal haut quand même (voyez le panneau). Même si la descente est toujours plus dure que la montée, je suis pressée de la faire parce qu’il recommence vite à faire chaud dans ce sens-là. On mange vers 12h30 pour partir vers 13h50. Au premier McDo, John s’arrête en nous expliquant que depuis qu’il vient faire de la moto ici, il s’arrête toujours au premier fast-food qu’il croise pour prendre un café. Il se trouve que c’était un McDo. Quatre heures de route et je ne sais pas combien de miles de bouchons plus tard, on arrive à Laguna Niguel. Première chose, on vide la voiture. Deuxième, on fait une lessive ! Il est déjà 19 donc on pense à manger. Ce soir, on remet le jacuzzi en route parce que ça va nous faire un de ces bien, surtout après nos courbatures.

Tuesday, September 18th

Aujourd’hui on part pour Kelso Valley dans le désert de Mojave, à quatre heures de Laguna Niguel quand même. On part vers 9h le matin pour arriver là-bas à 13h. John met en place tout l’attirail pour les motos et prépare les nôtres. À 15h, on enfile nos casques et nous voilà partis pour une balade en moto dans le désert californien. Enfin presque, il me faut un peu d’entraînement quand même, c’est la première fois que j’en conduis une moi. Après une petite chute, quelques dérapages et pas mal de poussières avalées, on part vers 16h30. Le soleil commence à se baisser rapidement, on est en montagne donc il fera bientôt nuit. John est sur sa moto toute neuve et reste assez loin devant nous parce qu’il remue pas mal de poussière, et dernière, on a pas de visières à nos casques. On progresse sans trop de difficultés Martine et moi sauf que le sable c’est vraiment pas le meilleur revêtement pour rouler et que nos roues arrière on tendance à aller de droite à gauche. On monte pour redescendre ensuite et il commence à faire un peu sombre et froid. Donc, on rentre. En arrivant, on secoue nos jeans et nos pulls en envoyant de la poussière un peu partout. La douche est la bienvenue d’autant qu’il fait assez frai en montagne. On mange et on dort. Il est 21h et le coup de barre est dur.

Monday, September 17th

Aujourd’hui, on fait SeaWorld. Il faut descendre jusqu’à San Diego qui est à environ 80 miles de Laguna Niguel, à peu près 1h. SeaWorld est un parc d’attractions qui s’articule autour des animaux du monde marin comme son nom l’indique. J’y ai été quand j’avais trois ans mais j’en ai pas un grand souvenir, d’après mes parents, ça vaut le coup d’oeil.
En arrivant, on va voir le spectacle de Shamu. Shamu est une orque qui est née en 1988 (je l’ai vu bébé) et là, le bébé a sacrément grossi. Par contre, ici, ils appellent les orques killer whales (baleines tueuses) mois je trouve que ça n’a rien d’une baleine mais effectivement c’est dangereux. Bref il y a quatre personnes qui font parties du spectacle et quatre orques. Il y a une quarantaine de rangs et les 15 premiers se situent dans la « soak zone » dès les premiers bonds des animaux, on comprend tout de suite pourquoi. La foule est littéralement noyée sous l’eau. En sortant de là, ceux qui sont mouillés doivent avoir froid mais comme c’est pas notre cas, on continue vers « Artic Zone ». Une fois ici, on pense très fort au soleil californien tant il fait froid mais c’est plus pratique pour garder des ours polaires, des bélugas et des pingouins. Les oiseaux sont amusants d’ailleurs, on dirait de gros coussins quand ils se jettent à l’eau. Après ça, il nous reste les dauphins à aller voir. C’est comme les orques sauf qu’eux sont plus joueurs et plus rapides. C’est peut-être plus facile de dresser un dauphin qu’une orque. Ensuite il nous reste tous les aquariums à faire et les requins.

Sunday, September 16th

On est plus très loin de Laguna Niguel. En fait on est en bordure de Los Angeles mais cette ville est tellement grande qu’il nous reste au moins 100 miles avant d’en sortir. On part tranquillement pour arriver chez John vers 14h. John qui justement n’est pas là. On part en course parce qu’il commence à faire un peu faim. On en profite pour continuer notre shopping au passage (toujours des Levi’s, on a une grosse commande). En rentrant à la « maison » on mange donc, puis Margarita dans le jacuzzi (ben oui quand même) on décide ce qu’on va faire les prochains jours, on doit partir deux jours dans le désert faire de la moto et il me reste SeaWorld à San Diego à faire. Lompoc - Laguna Niguel : 201 miles Miles au total : 1398,7 soit 2250 Km sur 6 jours.

Saturday, September 15th

On repasse encore par Frisco mais pas par le Bay Bridge cette fois. On contourne par le nord, vers Sausalito et on arrive directement sur le pont le plus connu de la ville et de la côte ouest, le Golden Gate Bridge (celui qui est rouge orangé) qui donne sur la baie à l’est et sur le Pacifique à l’ouest. Par contre, le brouillard sévit beaucoup à San Francisco et la baie est souvent enfouie dessous. Ce qui est le cas aujourd’hui, on ne voit même pas le haut des tabliers du Golden Gate. Too cloudy. Pour faire bien touriste, on retourne sur Lombard street mais en voiture. C’est vrai que ça descend beaucoup mais ça ne manque pas de charme le matin.
Cette fois, on va encore bien rouler. On rentre tranquillement vers Laguna Niguel par la cote. On suit la route 1 qui passe très près du Pacifique et c’est vraiment très sympa. La route est sur des montagnes donc c’est un peu sinueux mais pour une fois, il ne fait pas trop chaud et on peut couper la clim. Pas grand-chose à dire sur cette journée puisqu’on a fait que de la route. Martine s’est surpassée aujourd’hui, elle a conduit 348 miles. Laguna Niguel étant trop loin, on s’arrête dans une ville un peu avant Santa Barbara, Lompoc. Il y a encore une piscine dans le motel mais la route, c’est vraiment trop crevant. Pour la première fois depuis que je suis ici, on mange dans un fast-food le soir. Pourtant, c’est pas ça qui manque ici mais ça vaut pas un bon resto.
Oakland - San Francisco - Lompoc : 348 miles.

Friday, September 14th

Aujourd’hui, San Francisco de jour. On repasse par le Bay Bridge pour poser la voiture au même endroit. On retourne près du Pier 39 pour voir Alcatraz. Le rocher n’est pas trop loin de la côte mais le vent et les courants sont vraiment très fort et il devait être impossible pour les prisonniers de sortir de là. On regarde les ferries pour aller sur l’île mais ils sont déjà tous complets jusqu’au lendemain 12h donc on abandonne l’idée de se balader dessus. Je commence à avoir un peu faim donc on s’installe dans un petit restaurant italien devant des spaghettis. Après ça, on se balade encore un peu sur Fisherman’s Wharf et on recherche Bay street pour pouvoir grimper sur le cable car. Il y a quatre sortes de transports en commun à San Francisco, les bus, le tramway, le métro et le cable car. Ce dernier a été inventé pour éviter que les chevaux qui tiraient les trams ne dévalent la pente en sens inverse. Car la particularité de San Francisco c’est que la ville est sur plusieurs collines et donc en pente un peu partout. Le principe est assez simple, ça ressemble à un petit wagon en bois qui circule sur des rails et entre les rails, il passe un cable qui reste en mouvement tout le temps. Le Gripman (conducteur du cable car) doit manœuvrer un levier pour pincer le cable afin de faire avancer le wagon, pour s’arrêter, il relâche les pinces et freine avec une petite pédale. Pour faire demi-tour, il le fait à la main. Le wagon arrive sur une plaque tournante et ils sont trois pour la retourner.

Nous, on prend la Powell-Mason line qui va de Bay street à Market street en remontant une bonne partie de la ville. En arrivant tout en haut, on a une vue magnifique sur une partie de la baie et Alcatraz. On fait toute la rue jusqu’à Castro street, là où réside la communauté Gay de San Francisco. Le quartier est bien vivant et très agréable pour se balader, les gens sont très accueillants et il y a plein de drapeaux arc-en-ciel sur les maisons, ça change un peu du drapeau Américain. Ensuite, on prend le métro pour rejoindre Powell street tout près de Union square. Ici, il y a le plus grand Levi’s shop, il tient sur quatre étages mais en fait, c’est un peu vide à l’intérieur et surtout, ce sont les mêmes prix qu’en France donc pas d’intérêt. En marchant, on se retrouve à Chinatown, le quartier chinois de S.F. Je me demande si on est encore sur le même continent ici tellement tout change. Les panneaux sont en chinois, les pubs, les arrêts de bus et de tram aussi, personne ne cause anglais et tout le monde se marche dessus. Avec Martine, on doit être les plus grandes de la rue, on dépasse tout le monde d’une bonne tête. En sortant du quartier, on remonte dans le cable car pour prendre la Powell-Hyde line cette fois. Celle-ci nous emmène tout près de Lombard street qui a la particularité d’être pleine de virage et surtout, en forte pente. C’est justement parce qu’elle était en pente trop raide (26%) qu’elle a été dessinée comme ceci. Le loyer doit être horrible ici et toute la rue est couverte de pavés tout lisses. Quand il pleut, ça doit être impraticable en voiture. Encore une fois, du haut de la rue, on a une vue imprenable sur la ville qui s’étend en bas. On redescend tranquillement près de Fisherman’s Wharf en s’arrêtant quand même pour acheter une paire de Converses pour Marion. Sur les quais, on s’installe dans un restau mexicain pour changer un peu. Le soir, on rentre sur Oakland au motel pour dormir parce que demain, on a beaucoup de route à faire.
San Francisco est vraiment une des plus belles villes des Etats-Unis (je connais pas encore New York), et la plus jolie de Californie.

Thursday, September 13th

Aujourd’hui, on décide de ne pas aller au lac Tahoe et de se diriger directement sur San Francisco. Ça nous raccourcie d’une journée et demie quand même. On roule sur la Federal 395 jusqu’à Yosemite National Park ou il fait froid d’un seul coup. Juste avant d’arriver dans le parc, on passe un petit col qui grimpe quand même à quelques 3000m d’altitude et l’entrée est cette fois payante, $20 pour 7 jours. La température est d’à peu près 10 ° Celsius c’est quand même 30 de moins que la veille. Le paysage est complètement à l’opposé de ce qu’on a vu hier. Il y a des arbres à perte de vue, des grandes étendues vertes, quoique légèrement jaunies par endroits et des petit lacs un peu partout. On s’arrête pour manger … un cheeseburger (désolée) et puis on continue. Comme Death Valley, on traverse Yosemite en largeur mais c’est quand même moins grand et moins éprouvant côté météo pour la voiture comme pour nous. En regardant la carte, on essaye de se trouver un coin pour passer la nuit près de San Francisco. Dormir en ville ça coûte assez cher et moi je suis toujours qu’étudiante. On trouve une ville à 20 min de S.F, Oakland. On y pose nos bagages vers 18h30 et pour une fois, on se jette dans la piscine du motel histoire de se baigner un peu. Après ça, on descend sur San Francisco, Capitale des Hippies, Refuge de la communauté Gay et Ville Natale des Levi’s. Regardez bien sur les étiquettes des vôtres, il doit y avoir écrit San Francisco quelque part. On passe le Bay Bridge qui comme son nom le laisse entendre traverse la baie de S.F, un pont assez grand qui en fait est en deux morceaux mais qui n’est pas le plus connu. On se pose tranquillement près de Fisherman’s Wharf un quartier assez touristique ou on a une belle vue sur Alcatraz. Là c’est pas trop le cas, il fait déjà nuit depuis un moment. On va manger dans une crêperie française sur Pier 39, encore un autre coin à touristes mais au moins, les restaus sont encore ouverts. Je me balade sur le long de la jetée, je trouve un manège de chevaux de bois ou d’après mes parents, j’en ai fait à l’age de trois ans. Pas de grand souvenir. En revenant, je trouve un restau avec un drôle de nom, le Bubba Gump. Pour ceux qui connaissent le film Forrest Gump, ça doit leur parler un peu. Pour les autres, Forrest monte une société de pêche à la crevette qu’il baptise « Bubba Gump » Bubba étant le nom d’un de ses camarades du Viêt-Nam. Dans le restaurant, il y a plein d’allusions au film un peu partout, des panneaux « Run Forrest, Run » ou « Stop Forrest, Stop » et aussi le banc ou Forrest est assis quand il raconte son histoire, ses baskets et la boîte de chocolat. Après avoir vu Frisco by night, on se rentre tranquillement au motel en repassant par le Bay Bridge mais en dessous. Ce pont est à deux étages, pour venir en ville, on passe au-dessus, pour en repartir, dessous. La encore, on dort bien.
Bishop - Oakland : 283 miles

Wenesday, September 12th

On part de Las Vegas vers 9h ce matin en traversant Las Vegas boulevard. De jour, ça a beaucoup moins de charme. Nous récupérons la Federal 95 pour rouler pendant 2h. On traverse un tout petit patelin nommé Beatty. Là, on commence à toucher l’Amérique moyenne, il y a un Saloon, un magasin d’antiquités avec plein de photos de cinéma et quelques meubles. On continue sur la 374 qui nous fait traverser Death Valley National Park, le plus grand parc national des Etats-Unis (13 000 km2) et là aussi ou se situe le point le plus bas en dessous du niveau de la mer de tout l’hémisphère nord. Cette vallée porte vraiment bien son nom, les trois quarts de sa surface sont en dessous du niveau de la mer et le reste très au-dessus. Le point le plus bas est à -86 m et le plus haut 3097 m. La traversée est assez dure pour les moteurs des voitures et il est recommandé plusieurs fois de couper la clim (très dur !) pour éviter que la voiture ne chauffe trop, la notre roule très bien. À quelques miles d’intervalles, il y a de l’eau pour le radiateur du moteur et il est fortement déconseillé de la boire. Juste avant d’entrer dans la vallée, plusieurs panneaux nous informent qu’il est préférable d’avoir quelques litres d’eau potable pour traverser l’endroit. Nous nous sommes arrêtées dans un coin qui se situe pile au niveau de la mer et il y faisait 114 ° Fahrenheit (à peu près 44-45 ° Celsius) Il y a bien un peu de vent mais il est très chaud, pas agréable du tout et en plus de ça, il brasse beaucoup de sable et de poussière. Le paysage est désertique et la végétation quasi nulle par endroits mais pourtant, il y a pas mal d’animaux (corbeaux, scorpions, serpents, araignées, …tout pour plaire !) Il n’y a que des cailloux et du sel à des km à la ronde, pas de sable. Ce n’est pas parce que c’est un désert qu’il y a du sable. La couleur des pierres devient assez curieuse, ça varie du jaune au rouge, noir, blanc (à cause du sel) et même orange. La route est interminable, toute droite avec d’un côté le désert et de l’autre…le désert. Et pourtant, on croise quand même un stop en plein milieu de nulle part. En sortant de la vallée, on s’arrête à Lone Pine, encore un coin tout paumé, ou on téléphone pour un motel. Un Advil et quelques minutes plus tard, on repart pour Bishop pour y passer la nuit. Bien que le motel aie une piscine, on n’y va pas, trop fatiguées de notre journée. Je n’ai pas conduit mais je suis quand même épuisée et on s’endort toutes les deux sans problème.

Las Vegas - Bishop : 288,7 miles

Tuesday, September 11th

Ce matin, on trace notre itinéraire pour notre petite virée dans la Californie. On repère au préalable les endroits où l’on va s’arrêter et le trajet qu’on va faire par jour car avec la voiture de location, je ne suis pas autorisée à conduire et c’est Martine qui va se taper tout le voyage de bout en bout. Notre première étape de ce soir est Las Vegas dans le Nevada. On part vers 12h30 pour s’arrêter 5 min plus tard au Starbucks du coin, frapuccino oblige. Après ça, on suit la route 5, la 91 et enfin l’interstate 15 qui nous emmène directement à Las Vegas en passant par le désert de Mojave. On arrive vers 18h30 à l’hôtel Exalibur, un des premiers de Las Vegas. Le temps de déposer nos valises dans la chambre et on repart sur Las Vegas boulevard pour faire le tour de tous les casinos. Il fait une chaleur étouffante, environ 37, alors qu’il fait déjà nuit depuis 1h. On cavale sans s’arreter en traversant les plus grands casinos de la ville : Caesar Palace, New York, Paris, The Venitian, Luxor… Un autre détail amusant, avec toutes les lumières allumées, il fait presque jour. Avec Martine, on s’arrête au Caesar Palace pour manger un morceau parce que marcher, ça donne faim ! Au final, on retourne vers l’Exalibur mais je passe quand même au Luxor pour jouer, ce serai bête d’avoir fait autant de km pour ne pas jouer quelques dollars. Les premières mises sont à 1 cent, d’autres à 25 cents et aussi à 1 dollar. Au bout du compte, j’ai gagné 5 dollars pour en perdre 6. Même pas de contrôle d’identité dans les casinos, c’était bien la peine d’attendre mes 21 ans.

Laguna Niguel - Las Vegas : 278 miles.

Moday, September 10

Aujourd’hui, c’est tourisme à fond. Avec Martine, on a fait l’intégralité du Walk of Fame sur Hollywood Boulevard. Une fois qu’on a fait ça, on se sent un peu fatigué au niveau des jambes car il y a des Km et des Km d’étoiles avec des noms qui parfois sont inconnus ou même en double. Devant le Chinese Theatre se trouve les empreintes sur ciment, il n’y en a pas tant que ça au final, peut être une cinquantaine. Toujours devant ce cinéma, se tournait un film mais manque de pot, pas de photos ou de caméras. C’est bête car c’est là que se trouvent les étoiles des gens les plus connus d’Hollywood et on a même pas le droit de sortir un appareil photo. Tout autour de Hollywood boulevard il y a que des boutiques avec des souvenirs plus ringards les uns que les autres mais qui valent quand même le coup d’oeil. On a déjeuné juste en face de la colline où un farfelu a décidé d’écrire « Hollywood » en grosses lettres blanches. Et nous voilà reparties.
Après une pause chez Starbucks (toujours) on continue notre Walk of Fame. Une photo de la colline et quatre heures de marche plus tard, on remonte en voiture pour repartir vers la mer. D’Hollywood on passe sur Sunset puis sur Santa Monica Boulevard pour se retrouver dans Beverly Hills. Pas mal de grosses maisons un peu partout (pas de stars, elles n’habitent plus à L.A) mais pas toujours de bon goût et surtout, beaucoup d’argent. Au passage, Santa Monica Blvd est plus connue sous le nom de « route 66 » qui démarre à Chicago pour finir dans le sable de Santa Monica Beach.
En continuant sur ce même boulevard, on arrive a Venice Beach (là ou se déroule toute l’intrigue d’American History X). Malgré les maisons en bord de mer, le quartier n’est pas très joyeux et l‘endroit est à éviter dès que le Soleil se couche car les nuits sont assez chaudes. Les plages les plus sympas d’Hollywood, comme Malibu, sont plus au nord mais bon il faut vraiment le vouloir pour se baigner dans le Pacifique, trop froid !
Nous avons fait que ça aujourd’hui mais Los Angeles c’est immense Plus de 100 Km de long pour 50 de large environ, il faut plus d’une semaine pour pouvoir tout faire.
On rentre vers 19h puis on repart aussitôt parce que ce soir j’invite John et Martine au resto. On dîne au « Crab Cooker » spécialisé en fruits de mer comme son nom l’indique. Je sais pas comment les Américains se débrouillent pour finir leur assiette mais je crois que moi je n’y arriverai jamais. J’ai eu droit à mon premier contrôle d’identité pour un banal verre de vin blanc.
Notre programme pour les jours à venir est pas mal non plus. On part de Laguna Niguel mardi 11 septembre pour Las Vegas puis Death Valley, Yosemite National Park, Lake Tahoe, Sacramento, San Francisco puis retour. Ça va bien nous occuper une semaine tout ça.

Sunday, September 9th

Aujourd’hui, levée à 7h mais réveillée à 6h30. Je crois que ça va être une habitude parce que le Soleil se lève à cette heure là donc il commence à faire jour un peu partout dans la maison.
Ce matin nous avons été à Newport Beach, là où se déroule la série du même nom pour les fanas de séries télé. On s’est baladés tous les trois en vélo au bord de l’océan. C’est quand même très agréable de pouvoir rouler sans souci, là-bas, on croirait que tout a été fait autour des pistes cyclables. Après un bref arrêt pour mettre les pieds dans le sable, on repart pour 1h30. En rentrant, je commence à regarder ce que je vais bien pouvoir faire demain parce qu’on passe la journée à Los Angeles avec Martine. Je pense aller sur Hollywood et Sunset boulevard pour voir les fameuses empreintes dans le ciment et le « Walk of Fame ». Je vais voir si on peut aller près de l’UCLA (University of California of Los Angeles) dans les boutiques, il y a toujours quelque chose à ramener.
Pour l’instant, il est presque 14h ici et cet aprèm on va se balader un peu aux alentours, ce qui est bien c`est que les gens travaillent le dimanche ici.

Saturday, September 8th

Levée à 9h mais réveillée à 7. Petit dej bien sympa, les Américains ont du jus d’orange concentré congelé. Ça se présente sous forme de boite qu’on décongèle au frigo et une fois dans une carafe, on ajoute de l’eau. Après ça on traîne on déjeune et on sort.
Vers 12h30, Martine et moi partons pour Corona Airport parce qu’il nous faut une radio VHF pour le vol à voile et qu’elles sont nettement moins chères ici qu’en France. Une fois la radio trouvée, on file chercher des jeans, c’est comme la radio, c’est beaucoup moins cher. 29$ le Levi’s, donc bon…
En fin de soirée, Martine m’emmène à Laguna Beach au bord du Pacifique. Comme prévu, l’océan est très froid, rien qu’en mettant les pieds dedans on claque un peu des dents. Mais se balader les pieds dans le Pacifique avec un frapuccino au moka de chez Starbucks, on le fait pas tous les jours. On s’est dit toutes les deux qu’avant de partir on ira piquer une tête dedans, pour le principe. Ce soir je ne sais pas trop ce qu’on va faire, j’ai appris à faire des Margueritas et à me servir du jacuzzi, tentant non ?

Friday, September 7th

Arrivée à Roissy vers 8h (F) vendredi matin, j’ai rejoint Martine une demi-heure plus tard puis nous avons fait les formalités d’embarquement. Comme je voyageais en GP, nos places n’étaient pas assurées pour aucun vol, il fallait juste attendre que tous les passagers se présentent pour embarquer et s’il restait des places, nous partions. Le premier vol sur Los Angeles n’était pas plein donc on a pu le prendre sans problème. (Il y a deux vols sur LAX par jour, un à 10h15 et l’autre à 13h15). Passage des douanes françaises sans souci puis début d’embarquement vers 9h30.
Une fois dans l’avion (un Boeing 777-200, immatriculé F-..PM j’ai pas vu les 2 premières lettres) on attend pour savoir où on sera placé car nous n’avons pas de sièges retenus. Dès que tous les passagers sont là, le chef de cabine nous indique nos places en business class. Après 1h d’attente pour nos bagages, nous nous alignons en piste et nous décollons à 11h15 (1h de retard donc).
Pendant 11h de vol, j’ai pas fait grand chose. J’ai regardé 3 films (Pirates des Caraïbes jusqu’au bout du monde, Shrek 3 et Pur Week-end) je me demande ce que je vais regarder au retour. On a eu un peu de turbulences au-dessus du Groenland (pile au moment on je me suis endormie) et après nikel. On se pose à Los Angeles International Airport (LAX) à 13h30 (h US), 22h30 (h F). Il fait 22° ça me semble pas très chaud pour le sud de la Californie mais l’aéroport donne sur l’océan Pacifique donc beaucoup de vent.
Après être sortis de l’avion, on passe en douane Américaine ou on a droit à la prise de photo de nos empreintes digitales des deux index (nouveauté) et de question diverses. Ensuite c’est la récupération des bagages, pas de problème non plus, elles ont bien embarqué malgré la grève en France. Ensuite on prend une navette pour pouvoir prendre une voiture de location. La Californie c’est grand, rien que pour aller à San Francisco, il y a près de 800 Km donc voiture oblige. On se retrouve donc avec une Toyota Corolla rouge. Il est 15h (h US)
En sortant, on retombe rapidement sur la freeway 405 qui nous fait descendre dans le sud. Ça bouchonne un peu. On arrive à Laguna Niguel, chez John vers 16h (h US).
John est en train de bidouiller ses motos dans son garage quand nous arrivons. Le temps d’installer mes affaires, de prendre une douche et de discuter un peu et nous voilà déjà repartis vers San Clemente juste au bord du Pacifique ou il y a de belles vagues pour dîner. On dîne tôt ici par rapport en France, vers 18h. Après retour maison, je lutte un peu pour ne pas m’endormir tout de suite. Avec John on regarde un début de match de baseball mais je ne tiens pas longtemps. À 20h (h US) je dors.

First

Et bien voilà, après 1h de grève du personnel au sol à Roissy, 11h de vol (un peu plus de 9000 Km), 9h de décalage horaire, 1h en douane Américaine et récupération de bagages, 1h de récupération de voiture, et 1h de route, j’y suis.